Ménès prend la défense de Payet

À l’occasion de sa chronique dans Direct Matin, Pierre Ménès a évoqué les cas de Zlatan Ibrahimovic et de Dimitri Payet, lesquels sont convoqués pour la réunion de la commission de discipline, le 9 avril prochain.

Pierre Ménès

le journaliste de Canal+ estime qu’une sanction serait déplacée, dans les colonnes du quotidien : « Il a suffi d’un « pays de merde » de l’attaquant du PSG pour que tout le monde la ramène. À croire qu’il n’y a pas de préoccupations plus importantes », a-t-il déclaré. Côté OM, s’il regrette les « charges répétées sur monsieur Bastien », il a notamment apprécié la réaction de Marcelo Bielsa, après le match nul concédé contre Lyon : « Il a donné une leçon de fair-play et d’éducation à tout le monde, à commencer par ses joueurs. » Il estime que l’on doit respecter « les décisions de personnes qui n’ont que deux yeux et deux jambes et qu’on refuse d’aider avec des moyens technologiques qui existent pourtant à commencer par la goal line technology employée avec une grande efficacité en Premier League ».

Pour autant, il appelle la commission de discipline à faire preuve de « psychologie face aux comportements de joueurs lancés dans un final plein de suspense et de tension » : « Le Suédois venait de subir une expulsion imméritée à Chelsea en Ligue des champions. Il s’estimait floué à Bordeaux sur une passe en retrait non sanctionnée. Il s’est énervé, certes. On ne va pas le féliciter non plus. Mais est-ce dramatique ? Pareil pour Dimitri Payet, joueur de classe et d’une correction absolue. Un technicien qui fait du bien au jeu, à qui on a longtemps reproché son dilettantisme. Là, sa colère démontre avant tout sa motivation dans le final haletant de son OM. Doit-on suspendre ces deux joueurs pour « faire un exemple » ? Ou doit-on s’attaquer aux vrais problèmes de notre football ? Un bus de Caen caillassé à Rennes sur le retour de Lorient. »

« Sachons faire la différence entre le bruit et les vrais maux qui rongent ce sport. La justice a le droit d’être intelligente et pédagogique. Je sais, je rêve un peu… »
, conclut-il.

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