« Après Caen, le travail a été axé sur la correction des erreurs réalisées. Et cette semaine, le travail avait essentiellement pour but le match de dimanche. Nous sommes dans une période où l’autogestion du groupe est la priorité », a indiqué le technicien argentin. « Souvent, l’impulsion pour développer les compétences nécessaires trouve son origine dans le staff technique. Quelques autres fois, l’initiative vient des joueurs. En ce moment il y a surtout cela à Marseille. J’observe cela comme un signe de maturité et de croissance. Quand un groupe n’a pas besoin de recevoir d’ordre pour faire ce qui est nécessaire, l’intervention de l’entraîneur n’est pas nécessaire », a-t-il ajouté.
Tout cela se fait cependant au détriment de la méthode d’El Loco : « Les exigences des joueurs portaient sur le fait que le travail proposé a provoqué de la fatigue et du rejet. J’entends ces messages et j’essaie d’articuler des réponses qui satisfassent la baisse de la pression mentale. (…) L’autorité souffre toujours du fait de s’amoindrir. Le plus significatif est que la défaite affaiblit les exigences que l’entraîneur transmet. (…) Quand on voit que les efforts produits ne produisent pas les effets attendus, il y a une tendance naturelle à s’éloigner à ce qui ne produit pas les résultats. Avec ces trois matchs nuls et une défaite, il s’est produit cette situation. »
Deux choix s’offraient à lui : « Quand on voit que ce qu’on réalise ne produit pas le résultat espéré, il y a deux possibilités : responsabiliser les gens qui exécutent ou réviser les consignes que l’on donne. Étant donné que l’équipe avait seulement obtenu trois sur douze lors de matchs face à des équipes avec moins de ressources, j’avais ces deux possibilités. J’ai opté pour revoir les consignes et j’ai écouté ce qu’ils ressentaient », a conclu l’ancien sélectionneur de l’équipe d’Argentine.