« C’est la première fois qu’on travaille avec un coach dont les entraînements ne se ressemblent pas, a-t-il expliqué. Ce qui change, c’est qu’il nous confronte toujours à des situations de match. On ne fait pas du jeu pour du jeu. Comment contrer un une-deux alors qu’on est seul ? Comment centrer sur son mauvais pied en bout de course ? On répète, encore et encore, jusqu’à ce que l’exercice rentre dans nos têtes. Il faut que ça devienne naturel. » Le technicien argentin ne parle pas beaucoup avec ses joueurs : « Il n’y a pas énormément de communication avec le coach parce qu’il n’en a pas forcément besoin. Les plus anciens, on a quand même assez de vécu pour comprendre ses décisions ou certains de ses messages. » Il prend en tout cas son pied lors des rencontres : « Ça faisait longtemps que je n’avais pas pris autant de plaisir en match. Parfois, c’est vrai, on prend pas mal de risques, mais c’est notre jeu et ça me plaît. » Il considère également que la fatigue du début d’année est liée au système de jeu, « qui est très exigeant ». Il incite enfin ses partenaires à « ne pas changer de cap et rester unis » et rappelle que « l’objectif numéro un du club, c’est de se qualifier en Ligue des Champions pour des raisons économiques évidentes, mais aussi pour la visibilité des joueurs ».