« J’avais peur d’être rejeté par les Ghanéens. Lorsqu’il a été seul, j’y suis allé, a expliqué l’ancien entraîneur de Sochaux. Ça me faisait de la peine de le voir comme ça. J’ai beaucoup d’affection pour Jordan et André. J’ai vécu un an au Ghana, leur petite soeur était scolarisée avec ma fille, on n’habitait pas loin les uns des autres. Je voulais juste le réconforter, même si cela n’a pas servi à grand-chose, explique le sélectionneur des Éléphants dans les colonnes de France Football. Je pense qu’il ne m’a pas entendu. Je lui ai dit : “Même Yaya et Kolo Touré, parmi les grands, ont perdu deux finales et ont fini par en gagner une en persévérant.” Je lui ai répété que j’étais sûr qu’un jour il en gagnerait une avec le Ghana. » Âgé de vingt-cinq ans, le Phocéen marche sur les pas de son père puisque celui-ci s’était également incliné aux tirs au but, face aux Ivoiriens, lors de la finale de la CAN 1992. Abedi Pelé n’avait toutefois pas participé au match car il était suspendu.