« Rarement dans ma carrière, j’ai obtenu des réponses aussi puissantes que celles des joueurs de l’OM. Ils ont tout donné, en matière d’efforts physiques, pour aller de l’avant en 2015 », a-t-il expliqué aux journalistes. Il s’attend néanmoins à ce qu’ils ressentent une lassitude : « C’est très probable, car je leur offre un parcours ou un chemin qui ne les fait pas gagner. C’est la nature humaine qui fait, lorsque l’on est dirigé de la sorte, que l’on se fatigue, l’on se dégoûte, voire que l’on refuse un procédé qui n’apporte pas le succès. Je l’accepte. Dans l’adversité, certains leaders changent leur méthode, d’autres la maintiennent. J’en ai vu certains qui apportaient des choses positives en changeant, et quelquefois l’inverse. En ce qui me concerne, je ne serais pas moi-même si j’abandonnais mes convictions. » Il estime par ailleurs que la presse se trompe à son sujet : « Je ne suis pas aussi bon que vous m’avez décrit en première partie de saison et je ne suis pas aussi mauvais que vous le dites à présent. » Il considère normal d’être « critiqué » et « abandonné » lorsque les résultats sont négatifs : « C’est le propre de la nature humaine. On se rapproche de celui qui sent bon, et la réussite améliore l’arôme, et l’on s’éloigne de celui qui sent mauvais, et la défaite empire la mauvaise odeur. Je précise que je ne me place pas en victime, c’est la description de quelque chose que je vis depuis trente ans et qui se répète dans n’importe quelle activité humaine. Personne ne t’accompagne pour gagner, mais tout le monde t’accompagne si tu as gagné. Je ne demande et réclame rien du tout. »