« Sans être complètement absents, ils sont moins performants, même s’ils peuvent revendiquer de jouer le titre. J’ai entendu leur entraîneur dire qu’il fallait y croire et que c’était possible. Par contre, j’ai l’impression que l’ambiguïté du début de saison avec la direction, et Vincent (Labrune, le président de l’OM) en particulier, fait qu’il n’y a peut-être pas cette complicité à tous les échelons qui pourrait aider dans les moments difficiles. On a l’impression qu’ils n’ont pas le même projet. Mais c’est une impression et je ne voudrais pas que l’on me reproche de parler des autres », a déclaré le patron de l’OL. « Bielsa a démontré des coups de génie. À Saint-Étienne la semaine dernière (2-2), il a failli réussir. Sans aucune ironie, j’étais supporter des Verts dimanche soir et j’étais heureux qu’ils égalisent. On ne sait pas tout ce qui se passe à Marseille, on nous cache un petit quelque chose qui fait que cela ne se passe pas aussi bien que pendant la première partie de saison. Mais ils ont encore la capacité d’espérer et en football, tout est possible », a-t-il finalement ajouté.
Qu’on ne s’y trompe pas. L’emblématique président rhodanien n’a pas fondu les plombs, à vouloir se mêler de tout et créer des scandales avec tous les rivaux. On peut penser qu’il s’agit simplement d’une stratégie visant à concentrer toute l’attention des médias afin d’épargner à la formation d’Hubert Fournier la pression inhérente à la première place qu’elle occupe en Ligue 1. Et, avec la complicité de certains médias, on peut dire que cela fonctionne.