« Ma responsabilité est absolue et totale, a-t-il déclaré aux journalistes. Ce sont les mêmes joueurs que la saison dernière, il n’y a aucune excuse pour que je ne réussisse pas avec eux. En tant qu’entraîneur, nous avons la fonction de préparer les joueurs et réussir à faire qu’il y ait des affinités à l’intérieur du groupe. Quand nous ne parvenons pas à être supérieurs à une équipe inférieure, on ne peut pas le reprocher à quelqu’un d’autre qu’à l’entraîneur. » Le technicien argentin regrette en particulier d’avoir trop attendu pour faire les changements, en seconde période : « J’ai pris trop de temps à faire les changements. L’équipe n’était pas équilibrée au niveau défensif. J’ai pris cinq minutes de trop à me rendre compte que l’équipe avait besoin de Tuiloma et encore cinq minutes de trop pour admettre qu’il fallait faire entrer Baptiste Aloé. Dans ce laps de temps, Reims a eu des occasions franches. »
Selon lui, la perte des points n’est toutefois pas dû à son coaching : « Le but n’entre pas dans les critiques que mérite l’équipe. Car il y avait cinq de nos joueurs contre trois adversaires dans la surface. Donc, il n’y avait pas de problème de distribution, de positionnement et d’organisation. » L’ancien sélectionneur de l’Albiceleste concède rechigner à modifier son organisation en cours de match : « Les grandes équipes avec des grands joueurs s’adaptent à toutes les modifications du jeu. Il y a eu un changement dans l’aspect tactique du jeu lorsqu’ils ont pris le second but. Beaucoup de leurs joueurs ont alors arrêté d’être défensifs. Ils étaient plus focalisés par ce qui se passait quand ils gagnaient le ballon que lorsqu’ils le perdaient. J’ai vu cela sur l’instant mais c’est bien sûr très difficile de faire sortir un joueur comme Dimitri Payet afin d’harmoniser l’équipe. »