« Nous avons des amis communs dont certains me disent que c’est un homme délicieux. (…) Et j’ai un profond respect pour son travail. Il n’est pas considéré comme l’un des deux ou trois meilleurs entraîneurs au monde par hasard. J’aime sa conception du football, cette idée permanente d’aller vers l’avant, d’attaquer. De vouloir toujours gagner le match. Ça, c’est Bielsa », a déclaré l’Italo-Argentin sur OM.net. S’il concède que les avis sont divisés concernant El Loco dans la presse argentine, il est à titre personnel totalement sous le charme : « Je suis en France depuis plusieurs semaines. Je constate combien ce qu’il fait chez vous, est impressionnant. Auparavant, quand j’étais en Argentine, j’ai eu l’opportunité de voir des matchs de Marseille à la télévision. C’est extraordinaire. Les résultats de cette équipe jusqu’aux fêtes de fin de d’année reflètent ce que je connais de lui. Cette volonté de faire le jeu, d’avoir la possession, etc. Je suis séduit, tout simplement. Ce qu’il réalise est tout simplement inouï, unique. C’est un des rares entraîneurs capables de tirer le maximum d’un groupe, de ses joueurs en un minimum de temps. »
Il considère que les résultats mitigés obtenus depuis le début de l’année sont liées à la faiblesse de l’effectif marseillais : « Je ne vais peut-être pas faire plaisir au public et aux supporters de l’OM, mais j’ai un doute sur la richesse de l’effectif marseillais. Bielsa a peut-être un groupe un peu trop limité pour terminer dans les trois premiers. Durant les cinq premiers mois, il est parvenu à transformer l’équipe. » Il pense enfin que Lucas Ocampos est une excellente recrue : « C’est un gamin aux qualités exceptionnelles. Il n’imagine pas ce que je pense de lui. Je le connais très bien ; je crois qu’il ne le sait pas. Je le suivais alors qu’il portait le maillot de Quilmes AC. J’ai continué de l’observer quand il était à River. Si tu savais les rapports à son sujet que je transmettais à l’AS Monaco quand je travaillais pour eux… » S’il explique le rendement moyen de l’attaquant en principauté par son « ambiance feutrée », il estime que toutes les conditions sont aujourd’hui réunies afin qu’il explose : « Il n’a plus d’excuses ! »