« C’était au moment de la reprise, a-t-il expliqué au quotidien. Nous nous entraînions énormément, nous étions tous un peu fatigués. Ce jour-là, nous avions deux séances. Durant celle du matin, je n’étais pas très en forme, j’avais un peu la tête ailleurs. Je faisais moins les efforts, je me sentais moins bien. Involontairement, j’étais moins impliqué. Le coach l’a vu. C’est quelque chose qu’il ne supporte pas. Il n’y a pas eu de clash, on a eu une discussion, il a senti que j’avais besoin de repos. Il a jugé que c’était mieux pour moi, et pour tout le monde, que je rentre me reposer et que je revienne en forme le lendemain. » Évidemment, le jeune international Espoir n’a pas apprécié : « J’étais très tendu, très énervé. Cela blesse toujours un peu de se faire virer et d’être renvoyé chez soi… J’ai dormi tout l’après-midi, je me suis réveillé vers 18-19h et là je me sentais mieux. Cela m’a fait du bien et par la suite je me suis rendu compte qu’il avait eu entièrement raison d’agir comme il l’a fait. C’était pour mon bien. »
Il est évident que ces révélations ne convaincront pas certains journalistes experts en management et diplômés en morphopsychologie du sport, maîtres tacticiens en prime, qui sont persuadés que l’Argentin a perdu l’adhésion de son groupe. Néanmoins, on peut penser que les Marseillais n’ont pas pris 41 points par hasard et que la pédagogie du fada sera bénéfique pour l’avenir de l’OM.
