L’enquête sur les transferts de l’OM n’inquiète pas Anigo

Dans les colonnes de L’Équipe, José Anigo a évoqué l’enquête sur les transferts présumés frauduleux de l’OM. L’ancien directeur sportif considère que les gardes à vue n’étaient pas indispensables.

José Anigo, Jean-Claude Dassier et Didier Deschamps

« La méthode est spectaculaire et un peu bizarre. Labrune, Dassier, Pérez… On pouvait très bien les convoquer », a-t-il déclaré au quotidien. Il ne s’inquiète néanmoins pas pour le président de l’OM : « Il n’y a pas plus honnête. Je ne vois pas pourquoi il se serait mis en danger en parlant avec des gens. Après ce que les agents font entre eux… » Il considère que le club phocéen n’est pas en cause : « C’est le système qui est comme cela. Et c’est réducteur de croire que cela ne se passe qu’à Marseille. » Il se tient quant à lui à la disposition de la justice : « Le jour où elle aura besoin de me voir, il n’y aura aucun problème. (…) Je suis très à l’aise et très serein. » D’autant plus qu’il ne s’est pas occupé du transfert d’André-Pierre Gignac : « Pour être très clair, je n’ai jamais touché à ce dossier. (…) J’avais travaillé sur la venue de Gameiro. Et puis dans mon boulot de directeur sportif, je n’ai jamais eu le pouvoir de négocier quoi que ce soit sur les sommes, les salaires ou les commissions. On n’était pas loin d’un accord avec Gameiro avant que Deschamps ne mette son veto. Il voulait un attaquant plus costaud. Cela m’avait un peu cassé les pieds d’avoir travaillé pour rien. Donc je n’étais pas allé à Toulouse pour parler du transfert de Gignac. »

Le Marseillais regrette enfin l’image qu’on lui donne parfois : « On ne veut pas me voir comme quelqu’un de normal et de carré. Sous prétexte que j’ai grandi dans les cités, sous prétexte que je connais untel ou untel, des gens qui ont une vie différente de la mienne. Je n’ai jamais caché certaines amitiés et cela m’a desservi. Mais j’ai une vie d’homme honnête. C’est pour cela que je suis serein. »

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