« Je fais du « scouting » sur le continent africain et plus particulièrement au Maghreb, a-t-il expliqué. (…) Je travaille essentiellement sur des jeunes, pas sur un joueur qui va rejoindre tout de suite les pros. » Il rêve notamment de créer un centre de formation : « Une sorte d’académie OM qui coûterait très peu d’argent. J’ai trouvé une structure extraordinaire avec quatre terrains magnifiques au pied de l’Atlas. J’ai soumis ce projet à la direction. Cela m’a pris trois mois pour construire le dossier. J’attends. Je n’ai pas eu de retour. Peut-être que cela se fera, peut-être jamais. On verra. »
La vie olympienne ne semble en tout cas pas lui manquer : « Pour être honnête, j’aurais même dû quitter Marseille avant. Après le titre de champion (en 2010). La vie m’a conduit à faire ce choix maintenant mais je regrette de ne pas l’avoir fait plus tôt. (…) Cela fait du bien que l’on me fiche la paix. L’OM est un club tellement scruté, tellement hors norme. Quoi que vous fassiez de bien, c’est toujours remis en question. Mais je ne me suis jamais senti important à Marseille. C’est pour cela que je vis bien l’éloignement. Quand tu es au poste que j’occupais, tu es courtisé par tout le monde. Le jour où cela se termine, il n’y a plus personne. J’ai plus de mille contacts sur mon téléphone. S’il me reste cinquante fidèles, c’est le bout du monde. »
Ainsi, s’il se considère le « premier supporter de l’OM », il n’entend pas revenir en Provence : « J’en ai la certitude, je ne reviendrai jamais travailler à Marseille. Déjà en France, j’aurais du mal… (…) À Marseille, je ne veux plus jamais entraîner ni être directeur sportif. »