« À dix-neuf ans, je n’étais pas prêt à encaisser tout cela », a expliqué le milieu de terrain au quotidien. La police s’était intéressée à cette histoire et avait convoqué l’entraîneur marseillais. Thomas Deruda se souvient de cet épisode : « Quand il est sorti du commissariat, il m’a appelé pour qu’on aille manger ensemble. Ni mon père ni moi ne sommes impliqués dans tout ça. Ce sont des fantasmes. Mon père n’a pas fait une garde à vue depuis plus de quinze ans. (…) Je n’ai pas le moindre reproche à lui faire, il est exceptionnel, exemplaire avec moi. » Il regrette enfin cette image qu’on lui a collée à la peau : « On m’a toujours considéré comme un fils de, comme si je n’avais pas le droit de vivre ma vie. Je suis fier de celui que je suis devenu, je ne suis pas une marionnette guidée par mon père. Claude Puel fait bien jouer ses deux enfants, mais il n’est pas fiché au grand banditisme. Je n’ai jamais eu la prétention d’être un grand joueur, d’être doué. Mais je suis un besogneux, je n’ai jamais loupé un entraînement. »
Désormais âgé de vingt-huit ans, l’ancien minot vit désormais sa passion à Marseille Consolat, en National. En onze rencontres, il a inscrit deux buts et délivré deux passes décisives. Il devrait ainsi tenir sa place, demain soir au Stade Charléty, à l’occasion du match Paris FC-Marseille Consolat.