« J’étais trop maladroit, a-t-il expliqué. J’avais une tonne d’occasions mais je n’en mettais pas beaucoup… Il fallait y remédier. Et c’est la seule façon que j’ai trouvée de m’imposer du rab après l’entraînement. Je me suis astreint à faire mes gammes : reprises, frappes, reprises, frappes, … J’avais un gardien à ma disposition, Alain Casanova, un coach adjoint et quelques centreurs qui avaient besoin de travailler, eux, leur précision. Cela a vite porté ses fruits. J’ai commencé à cadrer de plus en plus souvent et c’est devenu une routine obligatoire, qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il neige. Au grand dam de mes différents entraîneurs qui avaient peur que je ne me fatigue ou que je me blesse. »
Et les rares fois où JPP voulaient y couper, l’ancien portier phocéen parvenait à le motiver : « Il me mettait le coup de pied au cul qu’il fallait. » L’ancien capitaine de l’OM et des Bleus s’imposait ainsi « deux cents volées par jour, tous les jours, dans toutes les situations, avec toutes les trajectoires de passes ». Forcément, il a « fini par les planter en match ». Ainsi, le numéro 9 a inscrit 184 buts en 278 matchs sous le maillot bleu et blanc. Quel joueur avait dit à Joey Barton qu’il fallait s’économiser à l’entraînement pour être plus performant en match… ?