« Il semble gêné, parce que beaucoup de gens au Chili expliquent qu’avant lui il n’y avait rien, que c’est lui qui a inventé le football. Lui explique qu’il n’a rien à voir avec cela, a expliqué le milieu de terrain (propos traduits par Le Phocéen). Je ne suis pas vraiment d’accord. Pour en avoir parlé avec de nombreux coéquipiers, il a changé notre manière de voir ce sport. C’est comme une matrice, il nous a ouvert l’esprit. Peut-être que je fais de mauvais matchs, comme cela pouvait m’arriver avant. Mais maintenant je sais pourquoi. » L’international chilien s’est aussi remémoré une discussion avec Carlos Tevez : « Je pensais qu’il n’avait fait cela qu’avec nous. Mais un jour je rentre d’Angleterre sur le même avion que Carlos Tévez. Il me dit : « Comment va El Loco ? » Et avant même que je réponde, il rajoute : « C’est le meilleur entraîneur du monde, profitez-en. » «
Selon lui, le nouveau surnom acquis à Marseille d’ « El Profesor » va comme un gant au Rosarino : « Peut-être qu’il y a des entraîneurs qui ont gagné plus de titres que lui. Mais avec lui, on vit le football comme si c’était un idéal, même de manière excessive. Un entraîneur doit arriver à gagner la confiance de son groupe. Nous, on avait une croyance aveugle en lui. Personne n’a éveillé en moi un tel sentiment d’appartenance. Et je n’étais pas le seul. Ces actions valent parfois bien plus que des mots. Je n’ai jamais vu un entraîneur arriver à traiter tous les membres de son effectif avec la même attention. Du premier au dernier jour, il était le même. Sa façon d’être ne varie pas en fonction des résultats. Et quand on pense à ce qu’il t’apprend niveau football… Passer des années avec lui, c’est finalement comme être à la faculté. À la fin, tu es titulaire d’un master ! »
Des paroles qui feront peut-être réfléchir Florian Thauvin, lequel semblait en colère contre son coach, dimanche soir.