« On l’a fait passer pour très méchant, mais aujourd’hui on a pris le temps de se regarder, personne n’a jugé personne et lui comme moi, cela nous donne raison parce que je rends des services à l’équipe, a-t-il expliqué. Je pense qu’il en est content et moi aussi. » Quant à la méthode du technicien argentin, elle diffère de toute ce qu’il a pu connaître : « C’est vrai qu’il bouscule un peu tous les codes que l’on a appris, en tout cas de ce que j’ai vécu en France. Il nous fait beaucoup travailler sur des systèmes différents pour s’adapter à tout. » Enfin, il refuse de s’emballer sur le début de saison de l’OM : « À Marseille, on s’enflamme assez vite et c’est ce syndrome-là qui nous fait souvent le plus de mal. J’aime bien quand on arrive à rester assez humble. On est à mi-parcours et l’on n’a jamais décerné un trophée à qui que ce soit à la moitié du chemin. » Une réflexion qui, on l’espère, trouvera écho favorable auprès de ses jeunes partenaires.