Aucune charge n’a effectivement été retenue contre la quinzaine de personnes placées en garde à vue. Va-t-on bientôt passer aux choses sérieuses ? Les 36 heures passeés à l’Évêchés ont en tout cas fortement déplu à Pape Diouf, qui a déclaré avoir pris « une douche bouillante comme l’aurait fait une personne violée et violentée », après avoir regagné son domicile. Il a malgré tout livré son point de vue sur le contenu du dossier de l’enquête.
L’ancien président phocéen précise ainsi qu’il n’a pas été « cuisiné » sur une transaction en particulier, comme l’on pouvait s’y attendre : « Ni le transfert de Samir Nasri, dont j’aurai l’occasion de toute façon de parler et de reparler définitivement, ni le transfert de Drogba, puisque, là aussi, il paraît que cela a été dit, ni de rien du tout. Rien dans la gestion antérieure qui a été la mienne n’a été véritablement évoqué, n’a été dit. » Les enquêteurs, qui tâtonnaient apparemment dans certains domaines, lui ont posé de drôles questions : « Les seules dont j’ai été l’objet, c’étaient, à la limite, des questions de compréhension. Comment gère-on un club ? Comment fait-on un transfert ? Comment peut-on signer un contrat ? Comment peut-on le prolonger ? » L’ancien agent de joueurs, qui déplore que « tout renvoie toujours à Marseille quand on parle de football », est par ailleurs convaincu « que les choses qui sont reprochées à l’OM » peuvent l’être « de la même manière aux autres clubs et dans d’autres villes ».
