Denisot parle du Clasico

Michel Denisot, ancien journaliste et animateur de Canal Plus, était le président du PSG quand le Clasico est devenu ce qu’il est aujourd’hui. Invité sur RMC ce mardi, il a évoqué cette rivalité montée de toute pièce dans les années 90.

 » Canal + avait acheté les droits du championnat de France en 1984. Une chaîne achète un feuilleton. Et un feuilleton a des personnages majeurs, comme Paris et Marseille. Le PSG était en difficulté financière malgré tout ce que Francis Borelli (président entre 1978 et 1991, ndlr) avait fait pour le club. Il y avait un problème : la mairie ne voulait plus renflouer le club à la fin de chaque saison. Donc Canal + s’est engagé auprès du PSG pour maintenir l’intérêt du feuilleton de ses abonnés «  a-t-il rappelé.

 » Le rôle de Paris était d’être là où on l’attendait, c’est-à-dire disputer les trois ou quatre premières places, mais pas au-delà. Et dans un feuilleton il faut des personnages principaux, des intrigues, des confrontations et des embrassades. Il y avait quelques écarts de langage et les supporters étaient moins contrôlés qu’aujourd’hui.  » a-t-il reconnu.

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