« Les Marseillais s’appuient, depuis l’entame du championnat, sur une excellente préparation, estime-t-il. De plus, ils ont su mettre des choses intéressantes en place. C’est forcément l’équipe en forme du moment. Néanmoins, elle ne demeure pas imbattable, on l’a vu en Coupe de la Ligue avec son élimination à Rennes. Il y a moyen de l’embêter. » Il devra notamment se montrer performant face à André-Pierre Gignac, qui devrait être son opposant direct sur la pelouse : « Il s’agit d’un grand attaquant en pleine forme. Il peut jouer des deux pieds, il participe beaucoup au jeu de son équipe et se trouve très adroit dos au but en plus d’évoluer à la perfection dans la surface. Rencontrer ce genre d’avant-centre nous motive et j’ai personnellement hâte de l’affronter. Mais il ne faudra pas surveiller seulement un élément. À ce titre, Marseille se repose sur une impressionnante force collective. »
Il n’oublie néanmoins pas que « les Marseillais proposent un jeu différent » de ce qu’il a pu connaître par le passé et que « le danger peut venir de partout ». Il s’attend aussi à une grosse ambiance au Stade Vélodrome : « Elle pourrait se révéler compliquée à gérer pour nos jeunes joueurs. Le contexte sera aussi particulier avec 60 000 personnes au Vélodrome, un stade flambant neuf. Notre équipe devra gérer au mieux cette particularité et ne pas se laisser prendre par cette pression. » Il prévient d’ailleurs ses coéquipiers : « Le message se veut simple : les gars, vous pouvez kiffer l’enceinte et l’ambiance, mais pendant la rencontre, vous oubliez tout ! Notre objectif reste de désacraliser cet antre et l’événement. Il faut bien faire comprendre à notre jeunesse que nous n’allons pas à Marseille réaliser de belles photos. Si nous y allons, c’est dans l’optique de chercher des points. Soit un, soit trois. Mais pour les mériter, nous devrons fournir beaucoup d’efforts. »
Les hommes de Marcelo Bielsa sont prévenus. Les Nordistes ne viennent pas à Marseille pour jouer aux touristes.