Dans les colonnes de La Provence, Jérôme Alonzo fait l’éloge de Brice Samba : » Je ne l’avais jamais vu jouer en vrai, j’attendais cela avec impatience car on m’a dit beaucoup de bien de lui. C’est vrai qu’il a ce premier ballon difficile à négocier au pied, sur une saucisse (sic) qu’on lui met en retrait. Après, il s’est imposé à deux reprises dans ses six mètres avant de faire cet arrêt extraordinaire, main gauche côté opposé, à la demi-heure de jeu. Mais la vraie découverte, pour moi, c’est surtout son jeu au pied! Pour son âge (20 ans), il a un jeu au pied exceptionnel: il a fait des six mètres, des croisées de 50 mètres… Il n’a pas peur de se tromper, c’est bien. Souvent, à son âge, on a peur de se planter, on n’ose pas trop. Tu sens qu’il a déjà une certaine confiance en lui. Et puis, il bosse aussi tous les jours avec Steve (Mandanda), qui doit lui dire de se lâcher « explique-t-il
Jérôme Alonzo, qui a souvent été doublure dans sa carrière, conseille au jeune gardien phocéen de prendre son mal en patience : » Je vais dire quelque chose de paradoxal, mais c’est presque plus facile à vivre à 20 ans qu’à 35. Il va faire encore des centaines de matches, il a l’avenir devant lui. À 35 ans, quand ça t’arrive comme cela a été mon cas, tu te dis : « Merde, l’heure tourne, et il ne me reste plus beaucoup de matches à jouer… » Cela dit, la frustration de faire un bon match et de se faire sortir à la 90e+3 peut être sa première grosse déception. Maintenant, il lui reste à disputer des matches amicaux pour passer le temps et à bosser à l’entraînement. Steve a fait une sublime carrière, mais il est plus sur la fin que sur le début. L’heure de Brice viendra. Il n’y a pas de potion magique: il faut attendre, bosser et patienter jusqu’à janvier pour la coupe de France. En tout cas, ce qu’on m’a dit de lui se confirme : c’est un très bon! « conclut le consultant.