Malgré la défaite concédée à Lyon, le club phocéen n’en réussit pas moins son début de saison. Tant en matière de spectacle que de résultats, les progrès sont énormes. Dans les colonnes de l’hebdomadaire, le boss marseillais a notamment répondu à ceux qui pensaient qu’il manquait un directeur sportif dans le club : « on a fait le choix d’une organisation idéale. Je voulais prendre de la hauteur sur la partie sportive en donnant les clés à une personnalité reconnue. À l’anglaise, le modèle que j’ai toujours eu en tête. Bielsa, c’est plus qu’un coach. Il faut lui donner beaucoup de place pour que cela marche. (…) Marcelo est la star de l’OM. On n’a pas les moyens d’avoir les meilleurs joueurs du monde mais lui est un des meilleurs entraîneurs du monde. Je suis très fier de l’avoir fait venir. »
Il est également revenu sur la fameuse conférence de presse à l’occasion de laquelle l’Argentin a fait part de son mécontentement concernant le mercato : « J’aurais aimé qu’il me prévienne en amont. Mais au final, c’est un détail. Ce qui compte, c’est l’intérêt de l’Olympique de Marseille. (…) On a fait le maximum pour accéder à ses demandes mais on a été rattrapé par la réalité du mercato. Un certain nombre de jeunes étrangers qu’il souhaitait avoir en prêt, comme Manquillo ou Rekik n’ont pas voulu venir en Ligue 1. » El Loco avait notamment regretté de n’avoir pas pu donner son avis sur Doria : « On en avait parlé, mais un mercato, cela va très vite. On doit saisir les opportunités quand elles se présentent. Ce qu’a voulu dire Marcelo, c’est qu’effectivement, il n’a pas eu le temps de procéder à la validation technique de Doria telle que le prévoit son schéma de recrutement, qui passe par le visionnage de 30 matchs du joueur ! »
Il ne s’inquiète en tout cas pas des coups de folie du Rosarino : « Bielsa, je le connais par coeur. Il a un très fort tempérament. Je l’ai pris en connaissance de cause. J’assume tout. Que cela marche aujourd’hui ou que cela ne marche plus demain. (…) Je préfère quelqu’un d’un peu compliqué qui nous pousse vers le haut que quelqu’un de lisse qui nous tire vers le bas. »