Il se rappelle ainsi de la particularité de ces rencontres : « C’était le début de l’ère OL. Il commençait à s’installer une petite rivalité entre les deux équipes. L’OL était une équipe qui montait petit à petit. Mais cela n’avait rien à voir avec aujourd’hui, ou avec la rivalité dans les années 2000. » Le rendez-vous donnait parfois lieu à quelques frictions : « Ce n’était pas méchant. Il n’y avait pas de violence sur le terrain comme lors des OM-PSG. C’était tendu mais sans plus. » Et, en 1997, les Phocéens s’étaient fait ridiculiser lors de la dernière journée (0-8) : « C’était le dernier match de la saison, l’OL avait besoin d’une victoire pour aller en Coupe Intertoto. Certains nous ont accusés d’avoir laissé filer la rencontre mais ce sont des conneries. On est tous passé complètement au travers ce soir-là. (…) En rentrant aux vestiaires, on s’est fait massacrer. On avait des joueurs de caractère comme Christophe Galtier donc cela a chauffé. »
Il considère que l’équipe d’Hubert Fournier a aujourd’hui les moyens de rivaliser avec celle de Marcelo Bielsa : « Il y a un mois, je vous aurais dit sans problème l’OM. Aujourd’hui, c’est très difficile à dire. (…) Lyon revient de très loin avec un Yoann Gourcuff très bon. J’espère qu’il va continuer car c’est un super joueur. La force de frappe offensive de l’OL est impressionnante. » Il est particulièrement fan des deux formations : « Je me régale quand je les regarde jouer. Il y a beaucoup de talent sur le terrain. Elles évoluent dans des schémas de jeu différents mais très efficaces. Les défenses sont peut-être les points faibles de ces deux équipes. » Enfin, il est impatient d’assister au rapport de forces : « Le losange de l’OL a de la gueule avec Gonalons en pointe basse et Gourcuff en pointe haute soutenue par Ferri, Malbranque ou Tolisso. Je me languis de voir ce match. »
