« Les joueurs avaient l’habitude de jouer avec lui, a-t-il expliqué au quotidien. Pour nous, les nouveaux, c’était plus compliqué d’aimanter le ballon comme lui le faisait. Son départ a fait que j’ai plus de responsabilités. Dans le football, il n’y a pas de secret. Même au Real Madrid, si un jour cela ne tire pas dans le même sens, on risque de perdre les matchs. » L’ancien Lillois révèle également le manque de cohésion qui régnait alors dans l’effectif phocéen et qui explique certainement les mauvais résultats : « Le potentiel était là. Peut-être qu’il n’a pas été bien utilisé. Ou peut-être que, par manque d’entente, de solidarité, on n’a pas fait le nécessaire. Il y a eu une prise de conscience. On s’est dit qu’une saison sans Coupe d’Europe à Marseille, ce n’était pas normal. Et il y a la patte du coach. »