« Il a dit qu’il n’avait pas eu les recrues qu’il attendait, mais la recrue, c’était lui », considère-t-il. Selon lui, le Rosarino transmet sa rage de vaincre : « Il nous apporte cette grinta qu’il a en lui. Il arrive à nous la transmettre. Cela se traduit par ce pressing que l’on fait sans cesse pendant le match. Après, il y a tout le travail effectué. Courir partout, tout le monde peut le faire, mais courir en même temps… Dans un pressing comme le nôtre, s’il y en a un qui se loupe, cela se voit tout de suite. On le travaille au moins une fois par semaine, en s’adaptant au système de l’équipe que l’on va jouer. » Selon lui, si El Loco est fou, « c’est dans le travail » : « Il n’arrête jamais, il décortique le moindre détail, il revoit nos matchs, explique-t-il. Ses méthodes sont différentes, on voit bien que ce ne sont pas des méthodes françaises. L’exigence à un tel point, je n’ai jamais vécu cela. Même après Reims (5-0) ou Nice (4-0), il arrive à trouver des choses qui nous mettent en alerte, bien conscient que le moindre relâchement serait sanctionné. » Il se rappelle notamment avoir été remplacé pour cette raison à Guingamp : « le coach m’a sorti au bout d’une heure alors que je me sentais bien. Il m’en a parlé après. Il y a eu deux courses défensives que je n’ai pas faites… Dès que quelqu’un ne fait pas les efforts ou a un coup de moins bien, il sort. »
Il ne faut pas non plus oublier le grand rôle tenu par Vincent Labrune, lequel a eu le courage de faire confiance à un étranger pour tenir la maison olympienne. On ne doute pas que peu de ses confrères de Ligue 1 auraient osé le même pari dans le contexte sulfureux marseillais. Par ailleurs, si les résultats sont bons, on espère que les joueurs gardent en tête que le plus dur reste à venir, puis qu’il reste 28 matchs à disputer cette saison.