José Anigo a entamé son travail en Afrique, où il compte « essayer de mettre en place une passerelle entre Marseille et le Sénégal pour détecter des jeunes ». Et pas seulement au Sénégal, d’ailleurs, mais aussi « au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Burkina et au Ghana pour d’autres missions ». Il n’a toutefois pas manqué le début de saison des hommes du Rosarino : « C’est normal, considère-t-il. C’est le secret de la préparation que nous avons faite l’année dernière, avec le recrutement de jeunes joueurs que tout le monde n’avait pas bien compris. La réponse est là avec les résultats actuels. Ces jeunes permettent à l’Olympique de Marseille d’être en tête du classement. C’est la même équipe que la saison dernière, qui a fini avec huit matchs sans défaite et redémarré avec un bon parcours. » Il estime néanmoins qu’El Loco a apporté quelque chose : « L’entraîneur a toujours sa patte. Bielsa est un bon coach, mais il n’a pas trouvé un champ de ruines. Malgré tout ce qu’on laissait penser ou croire, je pense qu’on est très loin du compte. Nous avons laissé un bon matos à l’entraîneur qui devait arriver. »