« Mon début de saison est bien, ni extraordinaire, ni mauvais, explique-t-il ainsi. Il faudra au moins quinze journées pour juger mon niveau. » Son rôle au sein de l’équipe a en tout cas évolué par rapport à la saison dernière : « Parfois, Bielsa me demande d’organiser le jeu devant la défense ; parfois, il me veut en numéro 8, en relayeur, et souhaite que j’attaque plus. Ca va, j’arrive à passer d’un rôle à l’autre, même si j’ai besoin de renforts quand je me retrouve face à deux milieux adverses. » Le milieu de terrain ajoute qu’il n’est « pas surpris par l’intensité dans le pressing ». Néanmoins, contrairement à ce qu’il a « connu à Guingamp », le pressing s’effectue à la manière « d’un marquage individuel ». Il paraît en tout cas avoir progressé en terme de mental : « Il y a un véritable allant dans cette équipe, c’est notre force. On doit juste faire attention à ne pas se relâcher, à manquer de concentration quand on a un peu d’avance par exemple. » Au-delà du terrain, Giannelli Imbula semble avoir appréhendé le contexte local : « Je savais que Guingamp était un club où ça ne parlait pas trop, c’était juste foot, maison et dodo. A Marseille, au contraire, les gens ont une grande bouche, les journalistes ont une grande bouche. Ça m’a surpris, au début, cette façon dont on parle de toi sans savoir. Ça ne m’a ni touché ni vexé, je suis un grand garçon, ce sont des broutilles. Les critiques fondées, je les ai prises pour moi, les autres… »
Un an passé à Marseille en vaut trois ailleurs et à 22 ans, le natif de Vilvorde semble être un nouvel homme. Espérons qu’à la différence de la saison passée, le joueur saura se montrer constant sur toute la saison.
