Le natif d’Arles ressent toujours quelque chose de particulier lorsqu’il affronte son ancien club (il a disputé 41 rencontres avec l’OM de 2007 à 2009) : « Jouer contre l’OM c’est toujours spécial car c’est le plus grand club français. C’est toujours un grand match. » Selon lui, les Phocéens ont avant tout été “réalistes”. Il considère néanmoins même qu’ils « n’ont pas eu trop à forcer » dans la mesure où « le scénario était idéal » pour eux. Il est notamment déçu par la tournure prise par la première période : « On a montré qu’on pouvait rivaliser avec eux, peut-être même égaliser sur une action. » Le but inscrit rapidement (21 secondes) leur a évidemment « facilité la tâche ».
Enfin, s’il est « pour le moment difficile de tirer des conclusions », il pense les hommes d’El Loco capables de finir sur le podium : « Cette année, Monaco va être un petit peu dans le dur avec leur effectif amoindri. Marseille a de grandes chances de jouer les trois premières places. »
Il est bien sûr trop tôt pour se faire une idée du potentiel de l’équipe olympienne. On espère que les Phocéens auront suffisamment de maturité pour ne pas se projeter ou se voir plus beau qu’ils ne sont.
