Comme à son habitude, l’OM passe un été très agité. Les tensions internes, qui découlent cette fois-ci visiblement de promesses non tenues par Vincent Labrune à Marcelo Bielsa, ont pris vilaine tournure depuis la prise de parole de l’entraîneur, jeudi dernier. Depuis, de nombreux observateurs sont intervenus dans la presse afin de défendre le coach ou le président de l’OM. Le président du comité de surveillance de l’ASSE, Bernard Caïazzo, a commenté sur RMC ces dissensions : « imaginez qu’un joueur de l’OM tienne le même genre de propos sur Bielsa que ceux que Bielsa a lui-même tenus. Que fait Bielsa ? Il le vire. Je ne connais pas les dessous de l’histoire, je ne sais pas ce que Labrune a promis. Quand on n’est pas à l’intérieur de quelque chose, juger, c’est difficile. » Malgré certains heurts dans les années 2000, il considère que cela ne pourrait plus arriver à Saint-Etienne : « à Saint-Etienne, ça ne peut pas arriver parce qu’on se parle. Le coach demandera à voir Labrune pour lui demander de se parler les yeux dans les yeux. Je suis surpris par rapport à tout ça. Mais faisons attention aux jugements parce qu’on n’a peut-être pas tous les éléments. »
L’absence d’un directeur sportif conjuguée à une présidence très effacée ne favorisent-elles pas l’émergence de conflits ? On imagine effectivement bien mal un coach être capable d’endosser seul la pression marseillaise une saison entière, surtout si ses dirigeants lui ont joué un drôle de tour lors d’un mercato. Espérons malgré tout que les choses rentreront rapidement dans l’ordre et que les résultats olympiens ne s’en ressentiront pas trop.
