Pape Diouf se souvient avoir également connu des entames de saison difficiles : « un début de championnat difficile ne veut pas dire que le championnat ne sera pas réussi à l’arrivée ». Néanmoins il croit que Vincent Labrune s’est servi de l’arrivée de l’Argentin pour faire digérer les erreurs réalisées l’été passé : « on nous a rabattus les oreilles avec Bielsa depuis plusieurs semaines, à nous faire oublier que l’Olympique de Marseille avait échoué la saison dernière. Que l’équipe a terminé à la 6ème place et que depuis 10 ans, c’est la première fois qu’elle ne se qualifie pas en compétition européenne. » Il ne paraît pas particulièrement optimiste pour la suite : « penser qu’un entraîneur peut fondamentalement changer la vie d’un club et d’une équipe, c’est se leurrer. » Et si le Rosarino parvenait à terminer deuxième, il aurait tout juste « réussi à faire ce qu’Elie Baup avait réussi il y a deux ans ». Le Franco-Sénégalais ne commencera à parler de « sorcier » que si l’OM est champion. Enfin il estime « qu’aujourd’hui à l’OM, on ne sait pas comment la saison va se terminer ». Selon lui, « faire croire que la seule présence de Bielsa suffisait pour changer la donne, (…) c’est prendre les gens pour des canards sauvages »
Sans disposer de gros moyens, Pape Diouf était parvenu en son temps à faire progresser le club. On peut avoir le sentiment, depuis quelques saisons, que c’est maintenant l’inverse qui se produit.