On savait que Vincent Labrune avait proposé une prolongation à Benoît Cheyrou assortie d’un salaire de 125 000 euros, contre 250 000 euros actuellement. Le but paraissait être « de lisser le salaire colossal » du joueur sur deux saisons. Mais selon le journaliste Mathieu Kouyate, la véritable intention du président était en fait de réduire sa rémunération pour « le vendre ou le prêter ». Le patron marseillais aurait ainsi « fait passé le message à de nombreux intermédiaires », appelant même « en direct certains clubs ». Des initiatives qui auraient rendu le milieu relayeur « fou de rage ». Ce dernier serait venu s’expliquer avec son président dans son bureau, l’invectivant avec force : « vous vous prenez pour mon agent, vraiment ? » FF précise que Benoît Cheyrou était « l’un des relais » de Vincent Labrune et qu’il a donc ressenti « l’attitude de son président comme une trahison ». Interrogé par la suite sur cette prise de bec, le président a dédramatisé l’accrochage, niant avoir contacté d’autres clubs : « je n’ai jamais eu la moindre « altercation », au sens littéral, avec Ben. Je démens donc de façon catégorique cette information. Je ne l’ai jamais proposé à un club, aucun agent n’a été mandaté de près ou de loin par l’OM à son sujet. »
Les conflits se multiplient entre une présidence dont la communication laisse à désirer et des joueurs qui ne veulent pas partir. Ainsi vont donc les choses, en ce moment, à Marseille. Espérons que la sérénité reviendra bientôt à la Commanderie.