Voici la réponse apportée par Bruno Botella, président de Arema (propos relayés par La Provence) :
« On ne peut pas laisser dire cela, leur annonce n’est pas acceptable et je ne sais pas d’où ils sortent leurs chiffres. Les atermoiements du club en lien avec le loyer ont entraîné une démobilisation de nos équipes et de ce fait un escalier d’une travée de Jean-Bouin nécessitera la neutralisation de 500 places. Pour le reste, il n’est pas possible d’ouvrir le stade sans les garde-corps. S’ils considèrent qu’ils ne peuvent pas vendre ces places, cela les regarde. Qu’ils commencent d’abord par vendre toutes leurs places, en VIP, en loges et en grand public. »
Des paroles bien peu aimables, que l’on pourrait même qualifier de provocantes, alors que le consortium ne semble pourtant pas devoir se plaindre du partenariat public-privé conclu avec la ville pour ce chantier. L’OM et la ville, qui le subiront quant à eux pendant 30 ans à coup d’annuités très élevées, apprécieront. Pour rappel, à l’origine, la fin des travaux était prévue pour juin 2014.