Le latéral gauche semble ainsi considérer que le SC Bastia est victime d’un certain acharnement : « on a joué 95 minutes, il n’y a pas eu un seul incident dans le stade. Tu n’étais pas au match ? (…) Ce qui se passe en dehors, malheureusement, ça ne regarde pas le club. Comment on fait si 2 heures après le match il y a 6 mecs qui croisent un CRS et qui le frappent entre le Quick et stade ? On va dire que ce sont des supporters. C’est trop facile. »
D’après-lui, les évènements survenus ce week-end se produisent également dans les autres enceintes de Ligue 1 : « il y en a qui prennent un malin plaisir à vouloir taper sur le club pour rien. Parce soi-disant il y aurait eu 44 CRS et gendarmes blessés ? Moi je ne sais pas… Je ne vois pas pourquoi on va pénaliser le club. Ça arrive dans pas mal de stades. J’ai entendu que l’on a parlé de bombes agricoles. Des bombes agricoles j’en ai entendu « pêter » dans le Parc des Princes. Bizarrement je n’en ai jamais entendu parler. » Ce n’est effectivement pas comme si les associations de supporters parisiennes avaient été dissoutes.
Enfin, il considère que l’important est ce qui s’est passé sur le terrain : « c’est dommage de ne parler que de ça et pas du match. Je n’ai entendu évoquer que les incidents. On a quand même fait 3-3 contre l’Olympique de Marseille. Mais l’on a retenu que les incidents. »
Que le natif de Lyon se rassure : dimanche, les South Winners ont consacré un très beau communiqué à l’accueil qu’ils ont reçu au Stade Furiani.