A quelques heures de son premier match officiel, l’ancien milieu de terrain a répondu aux questions de L’Equipe. Il a ainsi précisé les conditions dans lesquelles s’est faite son arrivée : « la vie d’un entraîneur, c’est un pari. La discussion que j’ai eue avec le président (Pierre-Marie Geronimi) m’a plu. Mais je savais les difficultés qui m’attendaient. Et quand je suis arrivé sur place, j’ai vu que la difficulté serait multipliée par 200 %. Mais j’assume. » Il parait en tout cas s’épanouir dans cette nouvelle vie : « en venant ici, j’ai déjà gagné beaucoup de choses. J’ai déjà gagné le respect de mon groupe qui apprécie ma démarche, celle de quitter le Paris-SG pour venir ici, qui aime mes entraînements, mon engagement à 200 %. Je me donne à fond. J’ai toujours été comme ça. » Son objectif est simple, « survivre en Ligue 1 ». Et si les résultats sont au rendez-vous, ses ambitions « deviendront plus élevées ». Mais, selon lui, tout dépendra de son équipe : « on l’oublie trop souvent à mon goût, mais ce sont les joueurs qui font les entraîneurs. J’ai côtoyé pas mal d’entraîneurs, et tous m’ont dit la même chose. »
Claude Makélélé fera donc ses débuts contre l’entraîneur argentin, Marcelo Bielsa. L’affrontement tactique entre les deux hommes, formés par des écoles différentes, promet d’être intéressant.