Rami : « L’OM m’a couté la Coupe du Monde »

Adil Rami a lâché des confidences sur son arrivée à l’OM. Le défenseur souhaitait revenir en France. Il affirme en revanche qu’il ne serait pas venu, s’il avait su qui était Jacques-Henri Eyraud.

Adil Rami

Dans Oh My Goal, l’ancien joueur marseillais s’est remémoré son arrivée à Marseille : « Il y a le challenge Marseille qui arrive, mais j’aurais pu rester à Séville. J’avais l’impression que j’avais besoin de revenir en France. J’ai fait l’Euro et après, tout ce que j’ai fait à l’étranger, si je l’avais fait en France, on aurait pu le multiplier par 10 en compliments et couvertures de magazines. J’avais besoin de challenge, de Marseille, du public. Ils n’étaient pas bien du tout à cette époque et j’avais en tête de qualifier le club en Ligue des Champions. Je savais que c’était un risque mais il m’a coûté la Coupe du Monde. Donc le pari il est gagné parce que de revenir à Marseille, ça a augmenté ma cote de popularité », a-t-il lancé, entre les attaques sur Jacques-Henri Eyraud.

Rami affirme qu’il ne serait pas venu, s’il avait mieux connu JHE : « Le président était nouveau, je ne le connaissais pas et si j’avais su qu’il était comme ça, je n’aurais probablement pas signé à Marseille. J’ai besoin d’affectif, de travailler avec des amoureux du football. Je regrette mes anciens présidents et là j’ai connu, je pense, le pire président de l’histoire du football. Il est faux, il n’est pas dans le sport. Il a inventé une histoire avec Fort Boyard. On est passé aux prud’hommes, ils se sont précipités pour dire que j’avais perdu, sauf qu’il y a eu appel et qu’il va y avoir un vrai jugement. Je faisais du crossfit, de la boxe, j’aurais pu me blesser au poignet ou n’importe où mais on ne m’a jamais rien dit. Donc de me mettre une faute grave pour Fort Boyard… », a-t-il ajouté.

Il s’avère néanmoins qu’Adil Rami a perdu son procès aux prud’hommes, ce qui tend à laisser penser qu’il avait peut-être quelque chose à se reprocher (il a fait appel). Il n’a en tout cas pas été au niveau lors de sa dernière saison sous la tunique olympienne.

Un article lu 4762 fois