L’ancien dirigeant olympien reconnait que la perte de son fils, Adrien, a été une épreuve difficile : « Je veux mettre un visage aux mains qui l’ont assassiné. Je ne trouverai pas la paix sans réponses à ces questions » a-t-il expliqué dans l’hebdomadaire.
Il reconnait avoir envisagé le pire : « Lors d’un déplacement à Naples avec l’OM, en octobre dernier, j’ai songé à rejoindre Adrien. Nous étions sur la terrasse d’un grand hôtel et je regardais en bas, en pensant que c’était le bon endroit pour partir. J’ai senti ma vie tenir à un fil. Puis j’ai réalisé que je ne pouvais pas abandonner ma famille «
Pour conclure, il rappelle qu’il ne veut plus revenir à Marseille, même pour y vivre : « Je reviendrai pour y être enterré à côté de mon fils, car j’aime passionnément ma ville. Mais aujourd’hui je ne peux vivre avec elle. Tout me rappelle Adrien. Et puis à l’OM, les Marseillais, les supporteurs, les médias ne me supportent plus. A cause des mauvais résultats de l’équipe, des histoires. Mais aussi, comme en politique, au bout de vingt-cinq ans, on en a marre de voir les mêmes tronches » conclut l’ancien directeur sportif, rapporte La Provence.