Dans cet entretien, l’actionnaire principale de l’OM en profite pour préciser qu’elle n’est pas en mesure, financièrement parlant, de faire monter les enchères en matière d’investissement pour son club : « Dans le cadre de sa succession, Robert a effectivement créé une fondation qui est actionnaire principal du Groupe Louis-Dreyfus. Mais cette fondation ne me donne, à moi et mes enfants, aucun droit sur l’utilisation des actifs du groupe et de ses ressources. Par conséquent et au regard des investissements « hors normes » consentis par deux de nos concurrents, je n’ai pas les moyens d’entrer dans une telle logique de surenchère. Il doit être clair pour tout le monde que mon investissement dans l’OM est déjà très important et que l’on ne peut pas espérer plus de moi dans cette situation : chaque euro que je dépense pour l’OM vient des réserves limitées de ma famille et non des caisses du groupe dont mon mari était le dirigeant. Sachant cela, il n’est pas question de faire n’importe quoi. J’ai une responsabilité vis-à-vis de mes fils, » a-t-elle précisé.