Si, contraint par le limogeage d’Elie Baup, il a repris les rênes de l’Olympique de Marseille, José Anigo n’aspire pas à les conserver bien longtemps. C’est en substance ce qu’il a avoué dans l’émission Luis Attaque hier. « Prendre les rênes du club, honnêtement, je n’en avais pas envie. (…) Mais par rapport au club et au président, qui sont ma deuxième famille et qui ont été là dans des moments très difficiles pour moi, je ne me voyais pas leur dire non. (…) Mais la limite, ce sera le mois de juin. »
Le coach de l’OM a souligné également qu’il était difficile de trouver la perle rare en milieu de saison. On parle notamment de Christian Gourcuff qui est encore sous contrat avec Lorient ou de coachs étrangers (Zeman, Villas-Boas, Kocaman). Pris à la gorge par la taxe à 75%, les dirigeants marseillais n’ont d’ailleurs pas les moyens financiers de se payer un autre entraineur sauf si l’aventure Anigo s’avère être une Bérézina.