Engoncé dans son costume de perpétuel critique, Daniel Riolo n’a pas épargné l’Olympique de Marseille pour ces fêtes de fin d’année. Pour lui, le jeu proposé n’est pas suffisant. Qui dira le contraire ? Personne, pas même Anigo ou Labrune. Pour autant, Riolo fait comme s’il était le seul à prêcher dans le désert. « L’effet Anigo, c’est donc d’abord de se battre sur le terrain, de ne pas renoncer. Ça me paraît toujours un peu dingue de mettre ça en avant quand on parle de foot pro, mais il faut croire qu’en L1, c’est la première des vertus. L’état d’esprit quand le jeu est en place, c’est un atout indéniable, mais pour l’instant l’OM doit se contenter de peu. »
Pas un mot sur les absences des deux meilleurs atouts offensifs de l’OM Mathieu Valbuena et André Ayew ? Que ferait le PSG sans Ibrahimovic ou Cavani ? Monaco sans Falcao, Rodriguez ou Moutinho ? Daniel Riolo dit bien sur ce que tout le monde ressent mais est-ce nécessaire d’être aussi partial dans sa critique en oubliant des éléments à la décharge de l’OM ? Certainement pas.