On le sait, André-Pierre Gignac a de l’humour et sait parfaitement retourner les critiques qu’on lui fait. Hier, en conférence de presse, l’attaquant de l’OM est venu avec de la citronnade pour fêter avec les journalistes le prix citron qui symbolise les mauvaises relations du joueur avec les médias. Gignac en a profiter pour balancer quelques tacles bien sentis qui démontrent une certaine lucidité de sa part. « J’étais le gars qui devait être en équipe de France et qui potentiellement devait jouer à la place de Karim Benzema et deux semaines après, après le match contre Arsenal, j’étais presque un moins que rien. C’est toujours difficile à accepter mais vous faites votre boulot. Je paye le prix de mon transfert, de mon salaire… C’est comme ça dans tous les clubs. Je n’ai pas à me plaindre. »
Performant depuis quelques rencontres bien qu’isolé à la pointe de l’attaque, André-Pierre Gignac sait que son salaire est un lourd handicap pour lui puisqu’il est largement surévalué. A un an et demi de sa fin de contrat, le Martégal devra d’ailleurs y réfléchir s’il veut prolonger son bail avec Marseille, sachant qu’on ne lui pardonnerait pas de quitter l’OM libre de tout contrat.
