Bien que cela soit jugé comme amoral dans certaines autres circonstances, lorsqu’un entraineur de football n’atteint pas ses objectifs et qu’il est viré, il obtient en général une substantielle compensation financière. C’est la règle. Sous contrat jusqu’en juin 2015, Elie Baup aurait ainsi touché un chèque d’un montant non négligeable selon de multiples sources. Certains avancent la somme astronomique de 3 millions d’euros (ses salaires de décembre 2013 à juin 2015 ainsi que 6 mois pour dommages et intérêts). D’autres comme sur RMC annoncent qu’une clause avait été fixée dans son contrat de prolongation pour un montant bien moindre.
Toujours est-il qu’Elie Baup n’a pas de souci à se faire, au moins financièrement. C’est tout de même, pour le club olympien, chèrement payé pour un coach qui n’a pas gagné un seul match de Coupe d’Europe, ni même un Clasico avec l’OM, pas glané un seul titre non plus. Le football moderne est ainsi fait.