Depuis sa prise de pouvoir en 2011, Vincent Labrune n’a eu de cesse de surveiller sa masse salariale. Ainsi, quand cette dernière était de 92 millions d’euros en 2009-2010, 101 millions d’euros en 2010-2011 et 99 millions d’euros l’année suivante, le président de l’OM l’a réduite à 65 millions d’euros pour 2012-2013. Elle s’élèverait, pour la saison en cours, à 76 millions d’euros, soit environ le même montant que celle de 2008-2009. Des rémunérations moins élevées réduisent les risques, évidemment. Vincent Labrune s’est confié à L’Equipe et considère qu’une non-qualification pour la prochaine édition de la Ligue des Champions ne serait aujourd’hui pas une tragédie : « on peut avoir l’ambition affichée de terminer sur le podium sans pour autant parler de catastrophe si on n’y parvient pas. Et d’ailleurs, on n’a pas budgété une qualification. Si on ne termine pas sur le podium, ce serait un échec sportif. Je ne veux pas spéculer là-dessus. On a bâti un projet ambitieux, avec la volonté de construire une équipe sur la durée. Bien sûr, la manne financière de la Ligue des champions est importante. Ce serait un frein en terme de timing, mais pas dans l’absolu. »
La masse salariale de l’OM serait, selon diverses sources, déjà supérieure à celle du Borussia Dortmund (68 ou 69 millions d’euros pour 2013-2014) et de Naples (74 millions d’euros). On a pu constater sur le terrain combien le niveau sportif des Marseillais était éloigné de celui de ces deux formations. Dès lors, on ne peut que s’interroger : les joueurs français sont-ils surpayés ?