Benoît Cheyrou est l’un des membres de l’effectif les plus anciens. Depuis l’été 2007 et son arrivée en provenance d’Auxerre, il a inscrit 26 buts et délivré 38 passes décisives en 279 rencontres. Agé de 32 ans, il peine aujourd’hui à afficher le même rendement qu’il y a quelques années et n’a été titularisé qu’à trois reprises depuis cet été. Une situation difficile mais le natif de Suresnes prend sur lui. Il a évoqué sa situation dans les colonnes de L’Equipe : « à chaque fois que le coach donne son équipe, il y a une grosse frustration, une grosse déception. Mon plaisir est sur le terrain, mais ce n’est pas le moment de ne penser qu’à son cas personnel. » Il ne s’attendait toutefois pas à ce que Giannelli Imbula le prive de temps de jeu : « je ne pensais pas que ça se passerait comme ça mais je suis à la disposition de l’entraîneur. Il faut respecter cette hiérarchie. Je pourrais apporter plus sur le terrain. Je suis sur le banc et mon objectif, c’est de ne pas mettre le feu, d’amener du positif à l’équipe et au club. (…) Le principal c’est que l’équipe tourne. »
L’un des gros reproches à faire à Elie Baup, alors qu’il peut désormais compter sur un effectif plus fourni, est certainement le manque de turn-over. Outre le fait que quelques-uns risquent de perdre le rythme ou de se sentir délaissés, l’expérience d’un joueur comme Benoît Cheyrou aurait certainement fait du bien à l’équipe phocéenne dans certaines situations récentes. Et il ne s’agirait pas de griller Giannelli Imbula, lequel parait actuellement marquer le pas.