Si les deux premiers buts du Stade de Reims, inscrits en première période, sont très chanceux, le troisième inscrit par Prince Oniangué en toute fin de contre est du aux largesses de la défense et particulièrement celles de Nicolas Nkoulou sur Pierre Ménès. Le journaliste de Canal+ parle même d’une « incroyable faute de marquage de Nkoulou. » On peut aussi ajouter que Souleymane Diawara, qui avait plus de visibilité sur le jeu par rapport au Camerounais, ne l’a pas aidé en ne comblant pas l’écart avec son coéquipier.
Plus globalement, Ménès estime que de nombreux cadres de l’équipe ne sont pas au niveau requis. « Il y a des joueurs qui ne sont pas au niveau auquel ils étaient l’an passé. Je pense d’abord à Nkoulou, mais aussi à Romao. Et puis, d’autres comme Valbuena ou Andre Ayew qui ont joué quasiment tous les matchs depuis le début de la saison commencent à être bouillis. » Certaines de ces errances trouvent leur explication dans la quasi-absence de turn-over opéré par Baup depuis le début de saison. C’était aussi un des reproches que l’on faisait à une époque à Deschamps.
« Baup, qui a encore fait un coaching tardif dans ce match, est logiquement la victime désignée » conclu Pierre Ménès, ce qui devrait ravir les plus fervents détracteurs du coach olympien.