Trois succès de rang et certains joueurs commençaient à parler du titre. On oublie trop souvent que le plus grand ennemi de l’OM reste lui-même. Dans leur manière d’aborder les matchs, les hommes d’Elie Baup influent très souvent sur le résultat. Et se voir plus beau que l’on est a forcément des incidences sur l’état d’esprit et, fatalement, la débauche d’énergie. Des facteurs essentiels des succès de l’année passée. Face à Monaco, l’équipe marseillaise a été vaincue par plus forte qu’elle. L’entraîneur phocéen, interrogé par OMTV, a confié son amertume : « on doit tenir ce rythme sur un match entier. Leur but a une incidence forte sur la suite mais on a continué à jouer de l’avant. Il y a cette frappe sur le poteau d’Ayew qui est aussi un tournant car le gardien est battu. Je regrette que sur les actions, on n’ait pas concrétisé. C’est toujours dur à encaisser une défaite. C’est quelque chose qu’on n’aime pas du tout, qu’on n’accepte pas. On avait envie de faire un très bon résultat et la première mi-temps était encourageante. Maintenant, il faut se relever. Il n’y a que quatre journées. »
La saison sera longue et certaines défaites sont importantes pour remettre les égos à leur place. Espérons que celle-ci serve à quelque-chose.