OM : Tapie veut attirer des investisseurs

Président charismatique de l’OM du début des années 90, Bernard Tapie a toujours été en parallèle un homme d’affaire inspiré. Fort de cette double casquette, il s’est exprimé hier dans le magazine Gens du Sud, dédié au 20ans de la victoire de l’OM en Ligue des Champions, et a expliqué comment l’OM devait s’y prendre pour attirer un ou plusieurs mécènes.

A présent patron de presse, Bernard Tapie n’en reste pas moins un observateur avisé de la situation de l’OM. Conscient que son ancien club dispose de finances limitées ne lui permettant pas de lutter à armes égales avec l’ennemi parisien, il s’était récemment proposé d’aider Margarita Louis-Dreyfus à trouver de nouvelles sources de revenus. Une démarche fermement rejetée par la propriétaire de l’OM qui avait décliné la proposition par une déclaration cinglante. « je regrette les déclarations médiatiques faites par des personnes extérieures au club et qui se font passer pour des amis de l’OM. Ce sont des faux amis qui utilisent l’image de l’OM à des fins personnelles et pour servir leurs intérêts. »

Mais Bernard Tapie a de la suite dans les idées et a indiqué hier la marche à suivre pour assurer au club phocéen un avenir bien plus radieux. « Quand on pense qu’aujourd’hui le premier port d’Europe est Rotterdam… On voit qu’il y a du chemin à faire et pas seulement en football. Marseille peut représenter un challenge extrêmement important. Si tu dis, par exemple, à des Saoudiens d’investir à l’OM, ils vont te répondre qu’ils ne sont pas intéressés. Si tu leur proposes un projet global, dans cette région qui est une porte ouverte sur l’ensemble de l’Europe, là, ça peut les intéresser. S’ils n’avaient pas eu envie d’acheter le Printemps et les grands hôtels de Paris, les Qataris ne seraient pas venus au PSG… »

Mettre en avant la ville de Marseille pour intéresser des investisseurs étrangers, voilà le plan de l’ancien dirigeant marseillais. Une vision des choses intéressante qui nécessite néanmoins énormément de travail mais semble a priori réalisable. Reste à savoir maintenant si cette solution toute faite sera cette fois-ci bien accueillie par Magarita Louis-Dreyfus.

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