Il est vrai que depuis deux saisons, il n’ y a pas que le club ou les joueurs qui font pale figure. Le stade Vélodrome, vidé de la moitié de ses spectateurs et remplacés par des grues, fait peine à voir quand on sait la force que peut avoir cette enceinte. L’entraineur olympien, Elie Baup, est l’un des premiers à le regretter. « Le problème Vélodrome, ce n’est pas que nos performances, mais ce sont toutes ces ferrailles que je vois devant moi à chaque match. Du banc, on ne voit que du métal, on ne sent plus comme avant l’ambiance de ce stade fantastique qui pousse l’équipe à se surpasser à certains moments. »
Il est vrai que le potentiel des travées du stade est clairement sous-exploitées à cause de ces travaux. Ils n’étaient que 35 000 supporters dans les tribunes à assister à la déroute face à Lorient et seulement 25 000 face à l’Olympique Lyonnais. Notez tout de même que certains chants de ce fait résonnent moins dans le stade. Certains dirigeants ne s’en plaindront pas.
