Après Bernard Saules de l’UNAF, c’est au tour du syndicat des arbitres de football de l’élite (SAFE) de rétorquer aux dernières accusations de José Anigo et de Jean-Claude Dassier sur l’arbitrage partial de Fredy Fautrel dans un match qui a opposé l’OM à Auxerre et dans lequel les Marseillais se sont faits subtiliser la victoire sur des faits d’arbitrage … « Ces deux personnes ont mis en cause non seulement les compétences de notre collègue (…) mais surtout son honnêteté l’accusant d’être un voleur. » Oui effectivement en sifflant un penalty imaginaire, en expulsant Mbia pour une faute qui ne valait pas cette sanction et en oubliant un penalty évident sur Lucho, Fautrel a changé le déroulement de la rencontre pour en faire un non-match. Est-ce cela le but de l’arbitrage ?
« Ce type de message adressé au grand public nuit gravement à l’image dégradée du football français, à l’arbitrage et à l’arbitre visé. Ces déclarations, si elles relèvent également du droit pénal, ne doivent pas échapper à des sanctions sportives dignes de sens. (…) Ce climat délétère entretenu doit cesser immédiatement. L’indifférence générale témoigne d’un décalage incommensurable entre les discours et les actes » conclut le communiqué du SAFE.
Sachez messieurs que nous n’avons pas besoin de nos dirigeants pour savoir ce que vaut l’arbitrage français. Les performances des arbitres tricolores à la Coupe du Monde montre de façon plus factuelle le niveau réel de cette corporation. Quant à la prestation de Fredy Fautrel lors du match Auxerre – OM, elle devrait bien au contraire être une source d’interrogation pour le SAFE car si d’évidence la probité de l’arbitre n’est pas à remettre en cause, ses compétences le sont.
