On le constate désormais chaque jour, la réussite actuelle de l’OM ne plait pas à tout le monde. Apparemment habitués à ce que le club phocéen soit lésé par l’arbitrage et par les instances du football français, bon nombre d’adversaires en soif de renommée oublient toute notion de fair-play.
Ainsi, certains se plaignent du calendrier « trop favorable » des Marseillais, un peu comme si Didier Deschamps avait lui-même choisi de se compliquer la tâche en reportant le Clasico aller pour une simple grippe. D’autres pointent du doigt les erreurs d’arbitrages, oubliant volontairement ou non les dizaines de points qui sont volés au club, saisons après saisons, depuis sa remontée en Division 1 en 1996. La plupart parait aussi négliger la scandaleuse répartition des droits TV, qui prive l’OM d’une grande partie de ses revenus légitimes. Combien sont-ils à vivre sur le dos du club le plus populaire de France ? Et comment se fait-il, par exemple, que la France du football, hors Marseille, a oublié l’attribution scandaleuse du titre 1998-99 ? Cette même population fait pourtant preuve d’une mémoire sans faille dès qu’il s’agit d’évoquer les erreurs olympiennes.
Agé de 27 ans, auteur de 14 matchs en Ligue 1 cette saison, Jérémy Blayac considère que le pénalty qui a donné la victoire à Marseille était inexistant. : « c’est difficile à avaler. On est battu sur un fait de jeu. C’est l’homme en noir au milieu du terrain qui a décidé du score de ce match contre l’OM. C’est rageant parce qu’on avait fait ce qu’il fallait en seconde période. Mais ce match est à l’image de notre saison, ce n’est pas la première fois qu’on perd une rencontre à la fin. » Un pénalty généreux, certes, pourtant la main n’était pas imaginaire et le bras était décollé du corps. Boulogne semble bien mal digérer sa future relégation à tel point qu’il a perdu la notion de la réalité.
Espérons que les joueurs phocéens sauront maintenir le cap et fermer le clapet à tous ces jaloux.