Arrivé durant l’été 1999, en provenance d’Huracan, le tout jeune Argentin (un peu plus de 17 ans à l’époque) devait être le futur joyau de l’attaque olympienne.
Pour ce transfert, l’OM signe avec la société argentine Back Sport qui est le représentant du joueur et la société anglaise Quadris Sports qui est propriétaire des droits du joueur.
A ce sujet, le juge Vincent Turbeaux a demandé à Denys Angeloglou l’avocat de l’OM : » vous signez avec une société anglaise qui serait propriétaire d’un mineur argentin, et cela ne vous fait pas tilter ? « .
Le juge a aussi rappelé que le Code civil interdit la propriété de tout être humain et a dit à Yves Marchand (président délégué de l’OM à l’époque) : » Un gars normalement constitué, élevé en Europe occidentale, ayant fait un peu d’études, se dirait : mais où va-t-on ? « . La réponse de l’intéressé a été désespérante : » Je faisais confiance « .
De plus, au moment où l’OM conclut le transfert (3M$), Quadri Sports n’est pas encore propriétaire du joueur. Elle ne le deviendra que plus d’un mois plus tard pour 1,5M$ seulement, payé au club d’Huracan qui était alors en redressement judiciaire…
Après deux saisons sous les couleurs olympiennes (avec seulement un match en équipe première, le vendredi 26 janvier 2001 à Bordeaux), Pablo Ignacia Calandria partira à Malaga pour végéter dans des clubs espagnols de seconde zone…