Thierry de la Brosse, vice-président actuel de l’OM (donc pas mis en cause dans l’actuel procès qui couvre la période 1997-1999), a réagi aux deux semaines d’audience.
Tout d’abord, il enfonce des portes ouvertes : » On a vécu là une formidable leçon de droit en accéléré […]. On voit tout ce qu’il ne faut pas faire […]. On voit aussi la nécessité impérieuse de respecter les règlements. Quand on nous demande d’effectuer un paiement aux Iles Vierges, ça doit faire tilt. On doit dire non. «
Il indique ensuite qu’il a eu à faire face, depuis qu’il est au club, à des opérations douteuses sur des transferts et qu’il a tout stoppé. Par exemple : » Un club russe voulait ainsi être payé à New York. Peut-être n’y avait-il pas de délit, mais j’ai dit non. J’ai plus été confronté à de l’ignorance qu’à de la malversation « .
Il parle ensuite de l’avenir et des conséquences de ce procès : » attendons d’abord le jugement. Mais tout le monde est dans l’attente d’un geste fort de Robert Louis-Dreyfus, venant conforter sa prise de conscience courageuse, montrant que les choses, au club, sont totalement reprises en main par son actionnaire « .