Alors qu’il était aujourd’hui à Lyon pour présenter à la presse l’arrivée d’un énième défenseur central (Sébastien Squillaci), Jean Michel Aulas n’a pu s’empêcher de parler encore une fois de celui qui est devenu son fantasme de tous les instants, Franck Ribéry. Pas une journée ne se passe sans qu’il ne déclare quelque chose sur le néo-international français.
Après avoir dit hier que Ribéry « [était] un très grand joueur qui a clairement exprimé son envie de nous rejoindre » et que la balle était dans le camp de l’OM qui, selon lui aurait tort de ne pas céder son milieu offensif. Monsieur « je sais tout » affirmait que « c’est pour eux (l’OM Ndlr) une opportunité unique de renforcer leur équipe, ce qui serait une bonne chose pour le football français qui a besoin d’un OM fort ».
Aujourd’hui, il en rajoutait sur les négociations entre les deux clubs :
« Notre objectif est de faire venir Franck Ribéry. On va s’activer, à son retour de la Coupe du monde, pour essayer de convaincre les dirigeants marseillais de le laisser partir. On va s’organiser pour discuter avec eux dans les meilleures conditions. Marseille souhaite prendre son temps et envisage de faire partir son joueur à l’étranger. Ce serait dommage pour l’équipe de France, pour le Championnat de France et pour le joueur qui a fait son choix de rejoindre Lyon de manière transparente. »
Comment cette personne peut-elle affirmer que le choix fait par Franck Ribéry l’a été dans une totale transparence alors qu’il prenait contact avec le joueur sans même en avertir l’OM ? Comment le croire quand on sait qu’il fréquente quasi-quotidiennement le joueur en Allemagne ?
Pour conclure en beauté, Aulas a ainsi avoué que pour lui « il y a[vait] 2 chances sur 3 pour que Ribéry porte le maillot lyonnais la saison prochaine. »
Le traitement de cette affaire par Aulas ne peut être qualifiée d’autre manière que de pitoyable et d’anormale. Qu’il continue à donner des leçons et des conseils à l’OM, le club et ses supporters sauront s’en souvenir !